Les autorités burkinabè ont lancé un nouveau passeport biométrique de dernière génération, doté d’une puce électronique pour sécuriser et stocker les données personnelles. Ce passeport ne mentionne plus la CEDEAO (Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest) en raison du retrait récent du Burkina Faso, du Mali et du Niger de cette organisation. Ces pays ont formé l’Alliance des États Saheliens (AES), visant à renforcer la coopération régionale sur des questions spécifiques au Sahel, telles que la sécurité et le développement.
Le nouveau passeport, intégrant des technologies avancées de sécurité, reflète ce changement stratégique et soutient les priorités de l’AES. Il vise à simplifier les procédures d’identification et à protéger contre la falsification, tout en affirmant l’identité nationale du Burkina Faso dans le cadre de ses nouvelles orientations régionales.
Cette initiative marque une étape importante dans la modernisation des documents d’identité du pays et dans le renforcement de ses relations régionales et internationales.