Depuis le mois d’avril 2023, et le début de la guerre au Soudan, près d’un million de personnes ont fui le pays en direction du Tchad voisin. 500 000 réfugiés se sont installés dans l’est du pays, où ils font face à des conditions de vie extrêmement difficiles et sont actuellement confrontés à un manque d’eau critique.

Les réfugiés soudanais et les rapatriés dans l’est du Tchad vivent dans des conditions désastreuses et manquent désespérément d’eau potable. Cette situation, couplée au manque de latrines et de gestion adéquate des déchets, présente un risque majeur pour la santé publique. Les équipes de Médecins Sans Frontières qui fournissent une assistance au sein de trois camps de la région frontalière constatent dernièrement une augmentation des affections cutanées, des infections gastro-intestinales et des diarrhées aiguës.
Le Tchad est depuis longtemps aux prises avec une pénurie d’eau, mais la pression sur les ressources dans certaines zones a désormais atteint un niveau critique. Malgré les efforts des équipes de MSF pour identifier et établir de nouvelles sources d’eau, il reste beaucoup d’incertitudes quant à la quantité et à la qualité de l’approvisionnement en eau souterraine disponible.
Le Tchad est depuis longtemps aux prises avec une pénurie d’eau, mais la pression sur les ressources dans certaines zones a désormais atteint un niveau critique. Malgré les efforts des équipes de MSF pour identifier et établir de nouvelles sources d’eau, il reste beaucoup d’incertitudes quant à la quantité et à la qualité de l’approvisionnement en eau souterraine disponible.
Au cours du mois dernier, 13 % des consultations à la clinique MSF de Metché étaient liées à des diarrhées et à des infections digestives. Une augmentation des cas particulièrement préoccupante chez les enfants de moins de cinq ans. Par ailleurs, au cours des quatre dernières semaines, 16% des patients souffraient d’infections oculaires ou de maladies de peau telles que des éruptions cutanées, des dermatites et de la gale.
« Les maladies dont nous sommes témoins sont entièrement évitables, déclare Marina Pomares Fuentes, référente médicale MSF. C’est un cercle vicieux : l’eau insalubre et le manque de nourriture rendent les gens malades, mais sans eau potable, ils tombent encore plus malades. »